Semaine 8 : The Neurones are too sexy for your love, too sexy for your love, love's going to leave them

Une féministe mormone et ses 75 soeurs, un joueur de golf érotomane en plein désert, le fantôme d'un professeur de comédie, un comédien canadien jeune et beau, un bateau ivre sur son mât. Bienvenue dans la comédie la plus loufoque de l'été.

Pourquoi ? Parce que je trouve que Roy Dupuis n'est pas assez connu par chez nous ... alors qu'il a une filmo époustouflante... 

Parce que j'ai adoré ce film complètement barré. 
Et parce que je kiffe à mooooort l'accent québécois :D

— proposé par Duam

Pour tenter de retrouver sa fille, Van Dorn (le formidable George C. Scott, images 2 et 3) fait appel à un détective. Ce père, très attaché aux traditions, découvre avec horreur, tristesse et consternation qu'elle tourne dans des films pornographiques... Face à l'incapacité du détective, Van Dorn va tout faire pour la sortir lui-même de cet univers sordide. Mais est-il encore temps ?

Avec un tel pitch, on se dit qu'on ne peut qu'être déçu. Eh bien même pas, passé le 1er quart d'heure le film envoie du lourd, et nous suivons les aventures de ce père de famille puritain cherchant après sa fille dans les sex-shops et night-clubs les plus glauques de Californie (image 1 : deux strip-teaseuses rejouent Star Wars). Avec aux commandes Paul Schrader, c'est le scénariste de Taxi driver et ça se ressent au vu des nombreuses similitudes.
Bizarrement le film est aujourd'hui relativement méconnu, c'est pourquoi je vous le conseille vivement pour vos prochaines soirées dvd (enfin peut-être pas en famille quand même).

— proposé par Goldfinger

— proposé par qscouarnec

Bizarrerie kitsch des années 70, Zardoz n'en bénéficie pas moins d'une célébrité inouïe, comparée à l'ironie dont il fait l'objet. Echec commercial à sa sortie, il bénéficié d'une seconde vie réussie grâce à la vidéo et au DVD, sans qu'on sache vraiment si c'est pour la qualité du film ou pour voir Sean Connery dans des tenues suprenantes.

Si tout le monde garde en mémoire le slip préfigurant Borat, peu se souviennent de l'étrange déguisement de fin.

Je suis pour ma part assez sceptique sur le résultat de l'oeuvre mais je pense qu'on voit la patte d'un grand réalisateur dans ce film boursouflé comme une meringue. John Boorman lui-même fait preuve d'un certain recul : "Quand je regarde ce film maintenant, je suis sidéré de ma prétention démesurée dans l’entreprise de cet incroyable pot-pourri. Une entreprise… j’hésite entre « audacieuse » et « ridicule »."

— proposé par Egamm

Film documentaire omnibus réalisé par 41 grands noms du cinéma, ces derniers ont dû chacun produire un court métrage en utilisant le Cinématographe original des frères Lumière.
Les courts-métrages devaient répondre à trois règles :

• Un court métrage ne peut pas être plus long que 52 secondes
• Pas de sons synchronisés
• Pas plus de trois prises

Il est très intéressant de voir ces réalisateurs se prêter à cet exercice de style, et on voit que certains d'entre eux ont été assez audacieux pour arriver à créer véritablement une ambiance ou une émotion malgré les contraintes imposées. A ce petit jeu là c'est mon chouchou David Lynch qui l'emporte (bien que je doute qu'il n'y ait pas eu de sons synchronisés mais je suis peut-être médisant), puisqu'il parvient à contourner ces contraintes et - et ça relève du génie - à recréer son environnement lynchien dans sa séquence (image 1). En image 2 on a le court de John Boorman, et en image 3 le meilleur ami d'Egamm avec la caméra Lumière.

— proposé par Goldfinger

Sous l'Angleterre de Thatcher, Frears dépeint la communauté pakistanaise et les relations clandestines entre 2 hommes. Film social et ouvert, reflet de l'angleterre des années 80.

— proposé par Treyan

Film d'animation français, visuellement très sympa et graphiquement très travaillé. Il mélange les techniques d'animation 2d/3d ainsi que l'hyper réalisme d'images de synthèse.
On plonge dans l'univers de la peinture, au travers des personnages d'un tableau laissé inachevé par le peintre.
Une initiation à la peinture pour les plus petits, une allégorie sur la lutte des classes pour les plus grands.

— proposé par Treyan

Âgée de 21 ans à peine, Sœur Angèle vend le miel produit par sa communauté religieuse, "Les petites sœurs de la couronne d'épines". Elle se consacre ses après-midis à des activités beaucoup moins avouables...

Une jolie histoire, un peu mystérieuse, tout en légèreté et petites touches d'humour : à découvrir !

Encore une fois merci au Festival du film court en plein air de Grenoble, et dommage pour vous, le film entier n'est pas trouvable sur le net...

— proposé par epik

Paul et Edith Guetz, un riche couple de cinquantenaires, ne supportent plus que Tanguy, leur grand fils modèle de 28 ans, vive toujours au domicile familial. Ce dernier a beau être brillant et charmant, ses parents vont faire de son existence un enfer pour le forcer à quitter leur luxueux appartement.

Un film d'Etienne Chatiliez en grande forme. Les tentatives des parents pour dégoûter leur fils de vivre chez eux sont vraiment drôles tandis que le dénommé Tanguy, prénom désormais impossible à donner en France (enfin si on aime ce prénom), donne envie de lui donner des claques et en même temps a une philosophie de vie que je trouve respectable.

— proposé par Marikat

— proposé par Maelle

Premier film de Michael Cuesta, réalisateur également connu dans le monde de la télévision pour avoir réalisé des épisodes de Six feet under, Dexter et Homeland, qui avait commencé sa carrière ciné par 2 films remarquables sur l'adolescence : ce L.I.E. qui était particulièrement casse-gueule de par ses thèmes abordés (la relation étrange entre un adolescent et un vieux pédophile, mais bien moins trash que Mysterious skin heureusement), puis l'également très bon Twelve and Holding. Dans chacun d'eux il nous parle d'adolescents désabusés et désorientés par la mort d'un proche, et évite (presque) tous les clichés relatifs à ce genre de films.
La suite de sa filmographie a malheureusement très peu d'intérêt si on en croit son thriller Transplantation, daube sans âme sur fond de trafic d'organes.

— proposé par Goldfinger

L'humour grolandais se marie très bien au long-métrage ; il faut dire que les deux réalisateurs de la présipauté aiment le cinéma. Et ça se voit, si l'on en juge par leurs cadrages audacieux et les références à Aki Kaurismaki, notamment dans Aaltra. Malgré le rythme lent qui leur est cher, le film est une succession de petits bijoux de gags absurdes prenant place aussi bien au premier qu'au second plan et piétinant allègrement les barrières du politiquement correct.

— proposé par Goldfinger

Peping, étudiant en criminologie, est recruté par son ancien camarade de classe, Abyong, pour travailler en tant qu'homme à tout faire au service d'un gang local de Manille. Cette activité lui permet de gagner de l'argent facilement pour faire vivre sa jeune fiancée, étudiante elle aussi, qu'il a décidé d'épouser. Mais pour ça, il lui faut encore plus d'argent. Abyong propose alors au jeune homme de s'engager dans une "mission spéciale", particulièrement bien rémunérée...

Une véritable descente aux enfers...

— proposé par Yullie

Adapté d'une nouvelle de Jean Genet.

Entre sensualité, danse, un poil d'oppression, érotisme, fantasmes et meurtres. Le tout raconté parfois en voix off par les personnages et un narrateur externe. Prédominance des teintes chaudes orange parfois parsemées de couleurs froides.

— proposé par Treyan

Ça fait longtemps que je n'ai plus vu ce film mais j'en garde le souvenir d'une ambiance moite, tordue, noire. Je me souviens de l'affrontement à distance de la blonde et volcanique Virginia Madsen et de la brune et angélique Jennifer Connely dans un duel torride où tous les coups sont permis. Surtout les coups bas. Je me rappelle de cette ambiance fin des 80's, de cet esthétisme de clip qui couvre les femmes d'une lumière nocturne et magnifie les corps pour mieux manipuler les esprits.

— proposé par Egamm

Le fait qu'un film soit kitsch est-il forcément un défaut ? n'est-il pas possible que cette caractéristique renforce l'affection que l'on a pour l'oeuvre que l'on a sous les yeux ? La perfection est tellement ennuyeuse... Bref quoiqu'on en dise ce film est l'un des rares bons films de genre français des années 2000. L'ambiance est glauque (très inspirée du Silence des Agneaux), le scénar tient en haleine et, chose rare, les acteurs s'en tirent admirablement bien (mention spéciale à la paire Zeccai - Lelouche).
Et puis cette boîte SM de Dunkerque, n'est-elle pas plus vraie que nature ? vous en jugerez bientôt, car c'est en ces lieux que se tiendra le traditionnel pot de fin de session du FRCD.

— proposé par Goldfinger

Lily travaille dans une grande usine de tissage, complétant le salaire de son mari poissonnier, veillant sur leur petit garçon. Un jour la maladie se déclare ; Lily ne vivra pas jusqu'à l'été, ou tout juste, si l'on dépense une grosse somme en traitements. La jeune femme supporte la condamnation et jette un oeil sur le passé, comme un bilan de sa courte vie.

Ou comment raconter simplement et sobrement l'histoire d'une vie ratée. Emouvant.

— proposé par Yullie

Keng, le jeune soldat, et Tong, le garçon de la campagne mènent une vie douce et agréable. Le temps s'écoule, rythmé par les sorties en ville, les matchs de foot et les soirées chaleureuses dans la famille de Tong. Un jour, alors que les vaches de la région sont égorgées par un animal sauvage, Tong disparaît. Une légende dit qu'un homme peut être transformé en créature sauvage... Keng va se rendre seul au cœur de la jungle tropicale où le mythe rejoint souvent la réalité.
Film très particulier où la première heure nous raconte l'amour et la vie de Keng et Tong, puis une grosse ellipse et on retrouve Keng dans la jungle et on se fait aspirer par les bruits de la jungle omni-présents ; où les phénomènes surnaturels deviennent naturels.

— proposé par Yullie

Il y a des films comme ça, que l'on ne s'imagine pas un seul instant ne pas proposer dans une semaine sexy. 
Un duo hot, Mickey Rourke au top de sa beauté, et Kim Basinger dans un striptease devenu cultissime.

— proposé par sstarshoot

Séoul 1979. Un dîner privé réunit pour une soirée le Président de la République et ses trois plus proches collaborateurs : son chef de sécurité, son secrétaire, et le directeur de la CIA coréenne, tous trois se disputant les faveurs du Président. Une chanteuse pop, starlette montante, et une autre jeune femme ont été conviées pour distraire ces messieurs... Pendant ce temps, le directeur de la CIA se prépare à assassiner le Président. Il quitte la pièce quelques instants afin d'instruire une dernière fois ses agents du déroulement des opérations.

Je suis dégoûtée de Google parce que ce film contient des scènes assez surréalistes (le chef de la sécurité qui répond au téléphone sans son pantalon, le directeur de la KCIA qui est constipé, les officiels qui rendent un dernier hommage à leur président dont un qui s'est dévoué pour fournir sa casquette pour préserver son honneur,...) mais Google repère toutes les images...

— proposé par Yullie