Semaine 5 : Les Neurones en famille

Un thriller trop flippant , une réalisation aux petits oignons et des acteurs épatants  surtout James Frecheville qui incarne un jeune ,qui suite à l'overdose de sa mère, se retrouve chez sa grand-mère et ses oncles :  pris au piège dans sa famille ... de truands 

L'ambiance est oppressante , on se demande bien comment il va s'en sortir.... (je ne dis rien, je ne dis rien...  )

— proposé par Treyan

Parti pour les croisades, le roi Richard Coeur-de-Lion est fait prisonnier par Leopold d'Autriche qui demande une rançon. Plutôt que de payer, le Prince Jean, frère du roi, s'installe sur le trône d'Angleterre. Robin de Locksley, archer de grande valeur, refuse de reconnaître l'usurpateur et organise dans la forêt la résistance pour sauver son roi.

Ce que j'adore dans les films de cette époque (1940, pas les croisades) c'est que maintenant ce sont limite des films humoristiques. La façon dont Robin rigole avec ses compagnons est à peine forcée. De plus j'adore voir les héros rasés de près et avec des costumes tout juste sortis du pressing alors qu'ils dorment dans la forêt et passent leur temps à se battre.

— proposé par Marikat

— proposé par qs

Quand on parle soit de Brian DePalma, soit d'Al Pacino, ou des deux ensemble, on pense plus volontiers a d'autres films (notamment Scarface). Mais L'Impasse est de ces films (relativement) méconnus du grand public (pas de vous FRCDiens) qui font partie de mon panthéon personnel. Une mélancolie permanente, des personnages très bien développés (mention spéciale à Sean Penn) et un script faisant penser aux rois déchus des tragédies Shakespeariennes. Bref... du grand art

— proposé par qs

Mustafa, quinze ans, est surnommé Shizo. Personne ne croit en son avenir. Il est chargé par le petit ami de sa mère d'embaucher des boxeurs pour des matchs illégaux. Mais sa vie bascule lorsque le combattant qu'il vient de recruter est mortellement blessé. Celui-ci confie à Shizo l'argent qu'il vient de gagner en lui demandant de l'apporter à sa femme et à son jeune fils. Shizo s'acquitte de sa mission mais tombe amoureux de la jeune femme. A présent, il sait pour qui il doit gagner de l'argent, quel qu'en soit le prix.

— proposé par Yullie

Boy, onze ans, habite dans un village maori avec sa grand-mère, son petit frère Rocky, et une tribu de cousins. Il vit dans un monde imaginaire, est fan de Michael Jackson et de son nouveau tube "Thriller". L’autre héros de Boy est Alamein, père absent que le jeune garçon imagine tantôt en samouraï maori, tantôt en star du rugby ou encore en intime du Roi de la Pop. Après sept ans d’absence, lorsque Alamein rentre à la maison, Boy va devoir confronter ses rêves à la réalité...
Je savais que ce film serait compliqué mais je n'imaginais pas qu'il le serait à ce point, donc toutes mes excuses pour n'avoir su le rendre jouable... Mais cela n'enlève rien à ma découverte, ce fut une très jolie petite surprise, ce film. L'imagination débordante des deux gamins est juste géniale, ce qui donne un début de film hilarant, mais dure est la réalité.

— proposé par Yullie

J'ai fait correspondre les bons Hitchcock absents de nos archives avec ceux dont je pouvais me procurer un dvd facilement : je vous propose donc Cinquième Colonne. En effet celui-ci est un bon cru, bien qu'il reprenne le canevas classique du Hitchcock d'espionnage : un individu lambda poursuivi à tort par le monde entier doit survivre, prouver son innocence et retourner la situation à son avantage, avec comme seule alliée une ravissante jeune femme dont il a réussi tant bien que mal à gagner la confiance (donc déjà le scénario des 39 marches, un peu de Correspondant 17 et plus tard celui de La mort aux trousses (liste non-exhaustive, je n'ai pas vu toute la filmo du maître)). Et on en redemande car comme d'habitude le film est maitrisé de bout en bout tant au niveau du suspense que des scènes d'action. Pour les images proposées, appréciez l'enchaînement des 2 premières, digne d'un raccord de Kubrick. Enfin les plus observateurs reconnaitront la flamme de la statue de la liberté, lieu d'une scène inoubliable, en dernier indice.

— proposé par Goldfinger

Le remake du film de 1957 avec Russel Crowe (hypnotique) et Christian Bale.
A la suite d'une attaque de diligence, le célèbre bandit Ben Wade passe par la ville de Bisbee où il est arrêté avec le concours fortuit de Evans. Recherché pour ses hold-up et ses meurtres répétés, Wade doit être convoyé vers Contention, à trois jours de cheval, pour embarquer sur un train à destination de Yuma, où se trouve le tribunal fédéral. Contre une prime qui peut sauver son ranch, Dan Evans s'engage dans l'escorte qui doit accompagner le dangereux criminel. Il est bientôt rejoint par son fils Will, fasciné par l'aura du tueur.
Tandis que son gang organise son évasion, Wade engage sur le chemin de Contention un bras de fer psychologique avec ses gardiens, usant à la fois de la peur qu'il leur inspire et de la séduction qu'il exerce sur eux...

— proposé par Marikat

Charles Bonnet possède une impressionnante collection d'art, dont il vend parfois quelques pièces à d'autres amateurs. Seul problème, les œuvres sont en fait d'ingénieuses imitations. Par défi et orgueil, il accepte de prêter une somptueuse statuette à un musée : la Vénus de Cellini. Ce qu'il ignore, c'est que la fameuse statuette va faire l'objet d'une expertise. Sa fille, inquiète, décide de régler l'affaire à l'aide d'un séduisant inconnu, qu'elle prend pour un voleur mais qui est en réalité un détective privé.
C'est une comédie romantique absolument charmante où le duo Audrey Hepburn et Peter O'Toole fonctionne à merveille. 

— proposé par Marikat

Parce que c'est le maître.
Parce que c'est un superbe jeu du chat et de la souris parfaitement orchestré.
Parce que les acteurs sont tous parfaits (de DiCaprio à Damon, en passant par Martin Sheen, Mark Wahlberg, Vera Farmiga et surtout Jack Nicholson (image 2).

— proposé par qs

— proposé par Groucho

Un chef de gang suspecte sa petite amie Hee Su d'avoir une liaison avec un autre homme. Il demande à son bras droit, Sun Woo, de suivre Hee Su et de l'éliminer s'il la surprend en galante compagnie.
Une histoire d'amour, de gang et de vengeance à la coréenne, donc c'est gore mais c'est beau (et puis Lee Byung-hun il est juste trop mimi dans ce film  ).

— proposé par Yullie

— proposé par qs

Un village de pêcheurs dans la grande banlieue de Dakar, d’où partent de nombreuses pirogues. Au terme d’une traversée souvent meurtrière, elles vont rejoindre les îles Canaries en territoire espagnol. Baye Laye est capitaine d’une pirogue de pêche, il connaît la mer. Il ne veut pas partir, mais il n’a pas le choix. Il devra conduire 30 hommes en Espagne. Ils ne se comprennent pas tous, certains n’ont jamais vu la mer et personne ne sait ce qui l’attend.
Désolée pour l'image de la poule qui n'a pas dû apporter grand chose mais elle me faisait trop marrer cette poule.

— proposé par Yullie

Parce que j'aime les films politiques et pour moi Albert Dupontel est le plus grand... mention spéciale à Claude Rich et Jérémy Rénier également excellents.

— proposé par Guismo

Une autre preuve que Scorsese est un génie (surtout quand il est associé à Nicholas Pileggi, on leur doit ce film et Casino).
Les plans, les twists, la BO, les acteurs, l'histoire... il n'y a rien à jeter.

— proposé par qs

Je tenais à proposer un Clouzot et comme celui-ci était inédit (et un peu sous-côté) j'en profite pour lui faire une tribune.
Un pastiche des films d'espionnage constitué d'espions hauts en couleur venus de tous pays (tel le personnage de l'image 2, joué par Martita Hunt), de dialogues savoureux (comme dans tous les films de Clouzot) et de... Patrick Dewaere gamin (image 1). On sent que ce film a clairement inspiré Georges Lautner lors de l'écriture des Barbouzes, et ce malgré le fait qu'il se soit fait assassiner par la critique à sa sortie (Henri Jeanson titrera sa chronique d'un honteux mais tellement surréaliste "Clouzot a fait Kafka dans sa culotte").

— proposé par Goldfinger

— proposé par Egamm

— proposé par Treyan

Je ne vais pas cracher sur Only God forgives que je n'ai pas encore vu, mais c'est fou quand on voit les derniers métrages de Nicolas Winding Refn de voir qu'il accorde autant d'attention à des cadrages très travaillés, une mise en scène irréprochable (au détriment, disons-le même si les fans crieront au scandale, du scénario), alors que dans ce premier film tout est tourné caméra à l'épaule et on n'a besoin de rien de plus pour que ce soit esthétiquement magnifique (et complètement immergeant).

— proposé par Goldfinger