Semaine 2 : Les Neurones vont au cinoch'

Män som hatar kvinnor. Les hommes qui n'aimaient pas les femmes. Et en matière de déviance, ce titre n'est pas trompeur.
Adaptation suédoise du roman du même nom, rejointe deux années plus tard par sa petite soeur américaine

— proposé par Sstarshoot

Ce film tient une place à part dans mon panthéon personnel.

Je l'ai découvert il y a bien longtemps au hasard d'une séance de nuit dans un cinéma d'art et d'essai où la principale utilité des fauteuils était de fournir l'ostéopathe du coin en patients fraichement vermoulus. Je me suis tout de suite identifié à Eric Binsford, jeune homme solitaire, fou de vieux films hollywoodiens, incompris, tyrannisé qui tire de sa connaissance inouie du cinéma les moyens d'assouvir sa vengeance. J'ai vibré avec lui aux répliques de Richard Widmark (indice 1), j'ai rêvé comme lui d'une vie qui ne serait qu'une longue séance de cinéma, j'ai imaginé d'impossibles amours avec des stars disparues, j'ai écrit des scénarios qui n'ont jamais vu le jour. Ma chambre était comme la sienne, fouillis de souvenirs en toc, de photos d'exploitation et d'affiches (dont celle de ce film, juste au dessus de mon lit).

Tourné avec peu de moyen, ce film a sans doute des défauts énormes, des tics visuels très "années 80" mais il demeure une déclaration d'amour inconditionnel à l'âge d'or d'Hollywood et à la recherche d'absolu de la jeunesse.

— proposé par Egamm

Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes que dirige l’ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily...

— proposé par Udontknowme

— proposé par Egamm

Attirée à la base par la combinaison SF / personnage en proie au doute sur sa santé mentale, j'ai au final surtout retenu du film son atmosphère mélancolique et lente, contemplative oserais-je presque dire. Le film n'étant pas sorti en salles en France, je n'en ai entendu parler que par hasard et par un copain, et je croyais qu'il était quasi inconnu. Quelle ne fut donc pas ma surprise (et ma frustration) de voir qu'il était abondamment référencé par Google images... Une jolie découverte en tout cas.

— proposé par epik

Pourquoi ? Parce que ce film est juste une merveille je trouve.
RDJr et Kidman font un couple contre nature parfait. Les seconds rôles sont très bien également.
L'histoire est très belle, sur la différence et l'inégalité dans les années 50 ...

— proposé par duam

Hannibal Lecter. Psychiatre qui dégustait ses victimes avec "des fèves et du chianti", en bon cannibale qu'il était. Relation ambigüe avec Clarice Starling, notamment dans cet opus de 2001.

— proposé par Sstarshoot

Enki Bilal qui adapte sa trilogie Nikopol 
J'adore les illustrations de Bilal et ses histoires mais j'ai plus de mal avec ses BDs (trop statiques  ) donc en film ça passe beaucoup mieux.

Alors Immortel c'est : des dieux égyptiens, des extraterrestres et des humains de synthèse, un serial killer, des manigances politiques et financières, une histoire d'amour. Facile à suivre, non ? 

— proposé par Marikat

Pourquoi ?

- Parce que Maigret (je suis en plein dans une phase Maigret, les 15 derniers romans que j'ai lus sont des Maigret)
- Parce que j'ai toujours eu une tendresse pour les films "qualité française" que la nouvelle vague ne s'est pas contentée de vilipender mais a completement rayé de la surface des écrans

Les indices :
- le générique qui est repris plusieurs fois dans le film (chanté par plusieurs personnages)
- la reconstitution imaginée par Maigret, qui pose le film policier des années 50
- Hubert de Lapparent, un deuxième rôle comme il n'en existe plus, j'aurais pu mettre Olivier Hussenot aussi (l'inspecteur Lagrume)

— proposé par Egamm

Poète idéaliste et malheureux, Vijay ne parvient pas à se faire publier. Il doit subir le mépris de ses frères qui ont vendu son cahier à poésies pour une demi-roupie. Une nuit, il rencontre Gulab, une prostituée au cœur d’or qui admire ses textes et le soutient. Mais le poète est troublé car il a revu un amour de jeunesse, la belle Meena, qui l’avait jadis quitté en préférant une vie de confort et d’argent. Quelques jours plus tard, Vijay est engagé par un éditeur dont il découvre bientôt qu’il est l’époux de Meena…
Drame indien dans toute sa splendeur et avec des chansons que j'adore, une jolie découverte.

— proposé par Yullie

Réalisation soignée, avec comme d'habitude un soin extrême pour les décors, accessoires, costumes et palettes de couleurs vives. Almodovar nous livre ici un vaudeville savoureux mais, bizarrement, aucun travesti.

Ce film m'a tellement donné envie de manger un gaspacho que je m'y suis collé et désormais c'est une recette que je fais chaque année quand il fait chaud.

— proposé par Treyan

— proposé par Egamm

Je suis tombée des nues (et j'ai fait une petite danse de la victoire) en voyant que ce film était inédit (avec les réserves d'usages sur les archives introuvables...), et pis en cherchant des captures j'ai peut-être compris... C'est franchement compliqué de trouver des images qui ne crient pas "film de guerre / soldats !" et qui ne soient pas détectées par notre ami Google.

Un des meilleurs films de guerre que j'aie vus, une sacrée puissance, un film marquant à tous points de vue, un film grâce auquel je ne peux pas dire "j'aime pas Kubrick" (alors que certains autres me donneraient envie de le dire ), bref il fallait que je le propose malgré les difficultés !

— proposé par epik

Lorsque sa mère meurt d'une overdose, la petite Jeliza-Rose part s'installer dans une vieille ferme avec son père, Noah, un rocker héroïnomane qui a connu des jours meilleurs. Afin d'échapper à la solitude de sa nouvelle maison, Jeliza-Rose s'évade dans un monde imaginaire.
Un film entre le glauque et le poétique, plein de freaks, à l'esthétique très poussée et très "gilliamesque"... j'ai hésité longtemps avant de le voir tant j'appréhendais qu'il soit trop malsain. Je ne regrette évidemment pas d'avoir tenté le plongeon, et j'aurais aimé pouvoir vous proposer 6, 12, 20 images sur ce film-là...

— proposé par epik

— proposé par Maelle

Pourquoi ce film ? Deux mots : Simon Pegg Non, plus sérieusement, c'est un film un peu barré, très poétique et fnalement touchant. En plus, il est accompagné d'une BO très sympa. Pas un chef-d'oeuvre, mais un très bon moment à passer.

— proposé par Yeles

Melvin Udall, un écrivain misanthrope, écrit à la chaîne des romans sentimentaux qui comblent son sens pervers de l'autoridérision et lui permettent de vivre confortablement. Sa vie est réglée comme du papier à musique, il évite le contact humain hormis celui de Carol Connelly, une jeune mère célibataire, serveuse dans un restaurant où il prend ses repas.
Un jour, Simon Bishop, son voisin, artiste gay, est defiguré par deux voyous, le fils de Carol tombe malade et Melvin hérite du chien de Simon pendant son séjour à l'hôpital. Sa vie en est toute bouleversée.

Pourquoi ?... parce qu'il n'est jamais tombé, n'est pas trop référence sous WTM (13 images), et est extra tout simplement.

— proposé par Udontknowme

Paul Edgecomb, pensionnaire centenaire d'une maison de retraite, est hanté par ses souvenirs. Gardien-chef du pénitencier de Cold Mountain en 1935, il était chargé de veiller au bon déroulement des exécutions capitales en s’efforçant d'adoucir les derniers moments des condamnés. Parmi eux se trouvait un colosse du nom de John Coffey, accusé du viol et du meurtre de deux fillettes. Intrigué par cet homme candide et timide aux dons magiques, Edgecomb va tisser avec lui des liens très forts.

— proposé par Udontknowme

Internée, Young-goon est persuadée d'être un cyborg. Elle refuse de s'alimenter, préférant sucer des piles et parler aux distributeurs automatiques.

Poétique, un peu barjot et très graphique : plusieurs qualités qui m'ont donné envie de proposer ce film pour cette session... Espérons maintenant que cela donnera envie à certains d'entre vous de le voir !

— proposé par epik

Drame provençal, découverte d'Emmanuelle Béart, de Manon, intouchable, qui rendra Ugolin fou d'amour pour elle.
"Je t'aime ! Je t'aime ! Ça m'étouffe ! Ça me rend malade ! Je t'ai vue quand tu te baignais dans les flaques de la pluie. Je t'ai regardée longtemps, longtemps, tu étais belle. J'ai eu peur de faire un crime !"

— proposé par Sstarshoot